Musique

Thomas D'Urfey

Thomas D’Urfey est né en 1653 dans le Devon - il est décédé le 26 février 1723. Il était un écrivain britannique et compositeur de pièces et d’opéras. Il travailla souvent avec Henry Purcell.

Dans sa jeunesse Tom, ainsi qu’on l’appelait, travaillait en tant que clerc tout en étudiant le droit. En 1676, deux de ses pièces ont été jouées, attirant l’attention du roi Charles II. Le roi a tant aimé ses pièces qu’il a attitré Tom comme bouffon. À dater de l’année 1681 on trouve des œuvres de Purcell dans ses propres œuvres, le début d’une longue amitié. Après la mort du roi Charles, D’Urfey était également bien en vue de son successeur Jacques II, ce que peu d’artistes ont obtenu. Tom était le bienvenu à la cour royale et à cause de son ton satirique, sa vivacité d’esprit et du fait qu’il était drôle, il devint célèbre. En tant que compositeur il a souvent utilisé des chansons folkloriques existantes auxquelles il mettait ses propres paroles.

Une chanson écrite en 1682 est intitulée “Kings Heath”, aussi connue sous le nom “Joy to Great Caesar”. Elle est vue comme colorée politiquement. C’est une louange adressée au roi. Ce qui nous intéresse n’est pas tant la chanson elle-même que le fait que cette chanson, contenant le nom divin, passe pour avoir eu une grande influence. Par exemple elle a été chantée à voix forte dans une marche faisant suite à une élection victorieuse en 1685 - preuve qu’en ces jours-là on n’hésitait pas à utiliser le nom divin.

 

 

King's Health - Joy to Great Caesar

 

Joy to great Cesar,
Long Life, Love, and Pleasure;
'Tis a Health that Divine is,
Fill the Bowle high as mine is;
Let none fear a fever,
But take it off thus Boys.
Let the King live for ever,
'Tis no matter for us Boys,


Try all the Loyal,
Defy all.
Give denial;
Sure none thinks the Glass too big here,
Nor any prig here,
Or sneaking Whig here,
Of Cripple Tony's Crew,
That now looks bleu,
His heart aches too,
The tap won't do,
His zeal so true,
And Projects new,
Ill fate does now pursue.


Let Tories guard the King,
Let Whigs in Halters swing;
Let Pilk, and Shute be sham'd,
Let Oates be damn'd;
Let cheating Player be nick'd,
The turncoat scribe be kick'd.
Let rebel city dons
Ne'er beget their sons:
Let ev'ry Whiggish Peer,
That rapes a Lady fair
And leaves his only dear
The Sheets to gnaw and tear,
Be punish'd out of hand,
And forced to pawn his land
T'attone the grand Affair


Great Charles, like Jehovah,
Spares those would un-king him;
And warms with his graces,
The vipers that sting him:
Till crown'd with just anger,
The rebels he seizes;
Thus Heaven can thunder
When ever it pleases

Then to the Duke fill, fill up the Glass,
The Son of our Martyr, beloved of the King.
Envy'd and loved,
Yet bless'd from above,
Secured by an Angel safe under his wing

Faction and Folly,
And State Melancholy,
With Tony in Whigland forever shall dwell.
Let wit, wine and beauty, then teach us our Duty,
For none e're can love, or be wise and rebel

 

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